Allemagne Un salon colossal pour un marché incontournable

Plus de 1 300 exposants présents et de 65 000 visiteurs, près de 120 000 m2 de surface d'exposition... Les chiffres de l'édition 2014 du salon du paysage allemand GaLaBau étaient impressionnants. Mais ils devraient être dépassés cette année ! Ce rendez-vous, qui a lieu à Nuremberg tous les deux ans les années paires, se déroulera du 14 au 17 septembre pour le millésime 2016.

Le paysage, secteur en forme Outre-Rhin

Référence européenne pour le secteur, elle attire des exposants et des visiteurs du monde entier. En 2014, plus de 300 exposants venaient de pays autres que l'Allemagne, le premier représenté étant l'Italie (52). Quatorze entreprises françaises y avaient exposé leurs gammes de produits. Ces chiffres devraient enfler lors de la prochaine édition, mi-septembre. La manifestation a clairement fait le choix de l'internationalisation. Des voyages ont été mis en place par le BGL (l'association locale des entreprises du paysage organisatrice) en Grande-Bretagne, en France et également en Italie, pour atteindre cet objectif. La bonne santé de cet événement s'explique par le fait que le secteur du paysage continue d'afficher des résultats probants dans le pays. Selon les chiffres publiés au printemps dernier par le BGL portant sur la profession dans son pays en 2015, le chiffre d'affaires a augmenté de près de 4,5 % pour atteindre 7,14 milliards d'euros contre 6,84 en 2014 (à titre de comparaison, le chiffre d'affaires des professionnels en France est estimé par l'Unep à 5,34 milliards pour 2014, voir notre tableau de bord paru dans le Lien horticole n° 953 du 16 décembre 2015). Ce marché est partagé par 16 779 entreprises (contre près de 29 000 en France) employant plus de 112 000 salariés (un peu plus de 91 000 chez nous). Il est assuré pour le privé à 60 % et la demande est aujourd'hui orientée vers des matériaux nobles comme la pierre naturelle, ou vers la technologie comme le jardin connecté. Des tendances qui devraient pleinement s'exprimer dans quelques jours à Nuremberg.

Pascal Fayolle